gothique. Les murs se percent de vitraux et de rosaces, la nef et le coeur s'ouvrent à la lumière... le gothique oublie la matière (le corps du Christ) au profit de l'idée (à la gloire de Dieu). Et cette quête de la légèreté fait pous- ser aux flancs des cathédrales les arcs boutants si étrangers à la culture occidentale. On les dirait copiés sur des squelettes de sauriens. Mais à force de crier le message divin, le gothique montre ses limites et la pre- mière Renaissance ferme la paren- | thèse, renonce à l'idéalisme qui avait dissout la réalité, elle revient à l'antique, à la quête du matériel... vite le marbre de sa surface impénétrable renverra vers l'idéalité... l'humanité oscille sans cesse de l'une à l'autre. Au début du moyen-âge, la religion chrétienne prêche d'une voie sûre et qui porte d'elle-même. La foi reste vivante jusqu'à ce qu'elle s'essouffle et que ses concepts, donc ses idées, nécessitent le soutien d'une architec- |
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